Vous êtes enseignant, éducateur, animateur, parent ou bénévole ?
Quelque soit votre rôle et votre environnement, vous pouvez agir concrètement pour faire vivre et protéger les droits de l’enfant. Rassurez-vous : nul besoin d’être juriste ou de connaitre par cœur les 54 articles de la Convention internationale des droits de l’enfant !
L’approche pédagogique de l’UNICEF France s’appuie sur un socle de 3 connaissances essentielles pour sensibiliser les enfants à leurs droits avec impact. Il suffit de comprendre :
- La définition d’un droit de l’enfant
- La CIDE est LE traité de référence
- Qui agit pour protéger les droits de l’enfant ?
À la fin de cet article, téléchargez la fiche mémo pour les retrouver facilement et les transmettre aux enfants !
1. La définition d’un droit de l’enfant
Comment définir un droit de l’enfant ? Un droit de l’enfant correspond à un besoin essentiel pour sa survie et son développement. Ce besoin devient un droit lorsqu’il est inscrit dans un traité juridiquement contraignant. Il est important de distinguer un besoin d’une simple envie. Par exemple : porter des vêtements adaptés est un besoin de l’enfant, qui correspond à l’article 27 de la Convention internationale des droits de l’enfant, tandis que porter des vêtements à la mode est un désir non essentiel à la survie.
Chaque droit possède cinq caractéristiques fondamentales :
- Il est inhérent : chaque être humain le possède dès sa naissance.
- Il est inconditionnel car il ne dépend d’aucun devoir à accomplir.
- Il est inaliénable, ce qui signifie qu’on ne peut ni le donner, ni le prendre, ni l’acheter ou le vendre.
- Il est indivisible puisque tous les droits ont la même importance et sont interconnectés.
- Il est universel, c’est-à-dire qu’il concerne tous les enfants sans exception.

2. La CIDE est LE traité de référence
Pourquoi la CIDE est-elle importante ? La Convention internationale des droits de l’enfant est un accord adopté par l’Organisation des Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle rassemble 54 articles couvrant une grande diversité de droits : politiques, civiques, économiques, sociaux et culturels. Ils touchent à tous les aspects de la vie de l’enfant. La France a ratifié cette convention ce qui signifie qu’elle s’engage à la respecter d’un point de vue juridique, c’est-à-dire à l’inscrire dans la loi et l’appliquer sur l’ensemble de son territoire.
La CIDE repose sur quatre principes fondamentaux qui guident sa mise en œuvre.
- Le premier est la non-discrimination : les droits s’appliquent à tous les enfants du monde, quels que soient leur genre, leur origine, leur langue, leur religion, leur situation économique ou leur handicap.
- Le deuxième principe est l’intérêt supérieur de l’enfant : dans toutes leurs décisions, les États et les adultes responsables doivent faire ce qui est le mieux pour les enfants.
- Le troisième concerne la vie, la survie et le développement : les États doivent assurer dans toute la mesure possible le développement de chaque enfant.
- Enfin, le droit à la participation reconnaît que l’implication de l’enfant dans les décisions qui le concernent est essentielle pour faire respecter tous ses autres droits.
Ces principes ne sont pas les droits les plus importants, mais ils définissent que la manière dont les droits sont appliqués est tout aussi importante que le résultat final.
Découvrez le rôle de l’UNICEF dans la promotion et le respect de la CIDE.
3. Qui agit pour protéger les droits de l’enfant ?

La CIDE établit clairement que tous les enfants, de 0 à 18 ans, sont titulaires de droits. Peu importe leur âge, ils doivent être considérés comme des individus à part entière et être en mesure de revendiquer leurs droits s’ils ne sont pas respectés. Leur dignité, leur capacité à participer aux décisions et à évoluer doivent être respectées par les adultes.
Les Etats sont détenteurs de devoirs. Ce sont les gouvernements, les services publics ainsi que toutes les personnes travaillant pour l’État qui doivent en premier lieu faire respecter, rendre concrets et protéger les droits de l’enfant.
Les parents ou responsables légaux des enfants sont considérés comme détenteurs de devoirs secondaires. En effet, ils ont un devoir d’orientation vis à vis de leurs enfants dans l’exercice leurs droits. Ils peuvent également recevoir un soutien ou des ressources de l’Etat pour accompagner au mieux les enfants.
Les ONG et les associations comme l’UNICEF France jouent un rôle complémentaire essentiel dans la défense des droits de l’enfant. Elles sensibilisent le public et les professionnels, surveillent l’application concrète des droits sur le terrain et alertent en cas de violations.
La fiche mémo
Maintenant que vous maitrisez les connaissances essentielles, agissez concrètement pour la protection des droits de l’enfant !
Vous pouvez, dès à présent, intégrer ces connaissances à vos propres contenus et activités.
La boîte à outils MyUNICEF offre également un large choix de ressources pédagogiques et ludiques, adaptées à tous les âges et tous les contextes d’apprentissage, pour organiser facilement des activités de sensibilisation liées à ces connaissances essentielles.
Quelques idées pour allez plus loin…