Pendant le COVID-19, les jeunes aussi se mobilisent pour aider autour d'eux !
Partout dans le monde, ils et elles se mobilisent pour aider leur prochain, et donnent de leur temps et de leur énergie pour faire face à la crise sanitaire.
En France, les jeunes s’engagent de différentes façons :
- En Ille-et-Vilaine, les jeunes ambassadeurs et ambassadrices de l’UNICEF se mobilisent sur les réseaux sociaux pour montrer leur solidarité et partager des idées d’activités
Avec le mot clé #Jerestechezmoi, les jeunes bénévoles expriment sur les réseaux sociaux comment s’occuper pendant le confinement : protéger les autres, se débarrasser du stress, mieux se connaitre, manger des crêpes, apprendre ses cours… Autant de bonnes raisons de respecter le confinement, et un excellent moyen de se soutenir entre jeunes et de se sentir moins isolé !
- A Angers, des jeunes ont mis en place un « café UNICEF » virtuel pour rompre la solitude des étudiants
L’objectif ? Passer un moment convivial entre étudiants et se soutenir moralement pendant le confinement, alors que des milliers de jeunes font face à un stress et une anxiété accrus en raison du covid19. Le 1er Ua’Péro virtuel (UA pour Université d’Angers) a eu lieu la dernière semaine d’avril, pour discuter mais aussi présenter l’UNICEF et faire de petits débats en lien avec un droit de l’enfant avec des étudiants de filières différentes !
- A Montpellier, des jeunes bénévoles mènent le projet « Solidaires plutôt que solitaires » pour maintenir le lien avec des jeunes confinés en appartements
Depuis plusieurs années, le comité UNICEF local travaille avec l’association Un Toit Où Apprendre (UTOA) qui accompagne des Mineurs Non Accompagnés, des enfants et jeunes migrants de moins de dix-huit ans séparés de leurs deux parents et n’étant pas pris en charge par un adulte. Dans la continuité de ce partenariat, un groupe d’échanges entre jeunes a été lancé à l’occasion du confinement et avec le soutien de la Déléguation Académique à la Vie Lycéenne et Collégienne (DAVLC), pour favoriser la socialisation, rompre l’isolement et poursuivre l’amélioration du français. Louise témoigne : « c’est une véritable chance de pouvoir échanger avec ces jeunes. Ca permet à chacun de se découvrir, de partager nos traditions, moeurs et nos différents modes de vie surtout en cette période compliquée ». Au programme, au moins deux fois par semaine : visioconférences entre jeunes avec échanges de recettes de cuisine, musique en ligne, jeux, défis autour d’un thème donné en lien avec le confinement… » Ça fait plaisir d’échanger avec des personnes qu’on n’aurait peut-être pas rencontrées avant. On rigole, on s’amuse, on fait des jeux et on apprend à se connaître et on apprend davantage sur les différentes cultures » indique Kyria, qui participe au projet. Une dizaine de jeunes bénévoles UNICEF participent à ce projet et échangent ainsi avec douze jeunes du foyer. Le projet, encadré par le comité UNICEF local, les éducateurs des jeunes et la DACLC, remporte un franc succès !
- Sur les réseaux sociaux, les jeunes bénévoles UNICEF Nord-Isère alertent sur les violences faites aux enfants et les risques accrus pendant le confinement.
En France, alors que le confinement se prolonge pour faire face à une crise sanitaire sans précédent, chaque année, plus de 50 000 enfants et adolescent(e)s sont victimes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, enfermés à huis clos avec leurs bourreaux. Les jeunes ambassadeurs UNICEF alertent sur la situation en vidéo et sur les réseaux sociaux : « dans ce contexte, il est important pour nous que les enfants puissent être informés de leur droit à être protégés de la violence et leur faire savoir par tous les moyens que des personnes sont là pour les écouter et les accompagner […] Les réseaux sociaux sont un outil précieux car ils nous permettent de diffuser nos messages par intermédiaire de personnalités qui sont très suivis par les adolescents notamment » indique le responsable de l’antenne Jonathan Gozard.
- Le Conseil UNICEF des jeunes affiche sa solidarité avec le personnel soignant
Face à la crise sanitaire actuelle, la priorité est de limiter la circulation du #Coronavirus et préserver la santé de toutes et tous. L’UNICEF remercie les soignant.e.s et le Conseil des jeunes rappelle l’importance de respecter le confinement sur les réseaux sociaux.
- En région parisienne, six amies ont mis en place une aide aux devoirs à distance, personnalisée et gratuite pour les élèves de primaire, collège et lycée.
Après deux semaines de confinement, Alama, 26 ans, prend conscience que la situation risque d’exacerber les inégalités scolaires déjà existantes, les familles les plus fragiles ayant parfois plus de difficultés à assurer une continuité pédagogique. De fait, le risque de décrochage scolaire augmente chez les plus vulnérables. « J’ai remarqué que beaucoup de personnes de mon entourage étaient en chômage partiel, étudiaient à distance ou étaient en télé travail… Nombre d’entre eux se plaignaient d’avoir trop de temps et de ne savoir que faire après avoir regardé toutes les séries. A côté de cela, il y a des enfants qui sont seules face à leurs devoirs. Il m’est alors venu l’idée de réunir ces deux publics. » indique Alama.
L’association Hakili créée pour l’occasion accompagne désormais dix-huit enfants à l’aide de trente-deux jeunes bénévoles. « Au-delà de l’aide aux devoirs, le but c’est de créer du lien, de la solidarité entre les gens parce que les enfants sont dans une situation de solitude face à leurs devoirs. Ils ne voient personne d’autres à part leurs familles. On a un rôle hybride, nous ne sommes pas le professeur mais nous ne sommes pas le parent non plus. On leur montre une autre façon d’appréhender l’apprentissage » disent les créatrices du projet.