Mobilisez-vous contre l'enfermement des enfants : vous avez la clé !
Mobilisez-vous, #VousAvezLaCle
UNICEF s’engage, en lien avec ses partenaires associatifs (parmi lesquels on compte La Cimade, France Terre d’Asile, le Centre Primo Levi) et lance une campagne destinée à mettre fin à l’enfermement des enfants. C’est une campagne qui s’adresse aux préfets mais aussi au ministère de l’Intérieur et au Parlement. Pour atteindre notre objectif, interdire l’enfermement des enfants, nous avons besoin de votre mobilisation pour parvenir à des résultats concrets et positifs pour tous les enfants.
Parce qu’on n’enferme pas un enfant, vous pouvez agir, en signant notre demande pour la fin de l’enfermement des enfants, en partageant la campagne sur vos réseaux sociaux et en parlant à votre entourage.
Des enfances brisées par la violence
Placés en rétention, ces enfants sont confrontés à des situations extrêmement difficiles où ils connaissent l’humiliation, la violence, l’isolement…
Ainsi, quelle que soit la durée de leur enfermement, les conséquences sont désastreuses car les enfants conservent en mémoire cette expérience douloureuse. Ils sont en effet exposés à des traumatismes psychiques très graves, qui entravent leur croissance et peuvent favoriser la violence et l’agressivité.
De plus, ces centres de rétention administrative ne leurs permettent pas de jouir de leurs droits les plus fondamentaux (santé, éducation, protection), pourtant nécessaires à leur développement.
Les enfants enfermés sont très vulnérables
Ces conditions sont d’autant plus insupportables que ces enfants sont très jeunes. On estime que 24% d’entre eux ont moins de 2 ans, 36% sont âgés de 2 à 6 ans et 26 % ont entre 7 et 12 ans, ce qui les rend particulièrement vulnérables à la violence des CRA (Centres de rétention administrative), qui par définition, ne sont pas adaptés à ce public fragile.
Un traitement « inhumain et dégradant » qui s’aggrave
La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France à six occasions, estimant que la privation de liberté de mineurs étrangers correspondait à un « traitement inhumain et dégradant ». L’UNICEF a interpellé le gouvernement à plusieurs reprises mais malgré tous les efforts déployés, l’enfermement des enfants continue.
Pire encore, entre 2013 et aujourd’hui, le nombre d’enfants enfermés a été multiplié par cinq !