Beaucoup d’enfants doivent quitter leur lieu d’habitation avec ou sans leur famille à cause des guerres, de situations de violence ou de discrimination qu’ils subissent, de la pauvreté, de catastrophes naturelles (cyclones, inondations)…
Les enfants sont alors contraints de partir de chez eux, voire de quitter leur pays, et de prendre la route dans l’espoir de trouver de meilleures conditions de vie ailleurs. Durant ce voyage, ils sont trop souvent livrés à eux-mêmes, isolés de leurs familles et donc particulièrement vulnérables aux violences, à l’exploitation, au manque de soin et d’enseignements scolaires…
Dans certaines circonstances, les enfants peuvent demander l’asile et être reconnus comme des réfugiés : il s’agit de ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas retourner dans leur pays d’origine car ils risquent d’y être persécuté en raison de leur appartenance à un groupe social ou ethnique, de leur religion, de leur nationalité ou de leurs opinions politiques.
Réfugiés ou non, tous les enfants migrants ont le droit d’être protégés, de vivre dans un environnement sain, de recevoir une éducation et ne pas être discriminés. En France et dans de nombreux pays européens on constate que ce n’est malheureusement pas toujours le cas : ils se retrouvent parfois sans hébergement ou n’accèdent pas aux soins ou à l’éducation. Ils subissent souvent des violations de leurs droits lorsqu’ils franchissent les frontières ou sont enfermés dans des centres de rétention.
20000
50%
36,5 millions
La Convention internationale des droits de l’enfant affirme que chaque enfant a le droit de grandir dans un environnement qui le protège. Les situations des enfants migrants, réfugiés et déplacés les rendent cependant plus vulnérables et leurs droits sont alors menacés, c’est pourquoi il est nécessaire de leur prêter une attention particulière.
Plusieurs articles de la CIDE mettent en avant les droits que les États doivent respecter pour protéger les enfants migrants :
Article 4
Article 22
Article 30
Les actions de l’UNICEF
L’UNICEF soutient et appelle les gouvernements pour mettre en place des mesures visant l’égalité des droits et des chances pour tous les enfants migrants, telles que :
- Reconnaître les enfants réfugiés, migrants et déplacés comme des enfants avant tout – avec des droits à la protection, à l’éducation, au développement et à la participation
- Accroître l’action collective pour garantir un accès effectif aux services essentiels – y compris les soins de santé et l’éducation – pour tous les enfants et les familles déracinés, quel que soit leur statut
- Protéger les enfants réfugiés, migrants et déplacés contre la discrimination, la xénophobie, les pratiques néfastes de gestion des frontières et de détention…