L’UNICEF défend le droit de tous les enfants, adolescents et leurs familles à avoir accès à des services de prévention et de soins adaptés et ce peu importe leur niveau de vie. C’est un sujet qui fait partie de la vie de tous les jours, et c’est pourquoi il est important d’accompagner en particulier les parents, notamment dans les moments de fragilité que peuvent être par exemple la petite enfance et l’adolescence.
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Qu’en dit la Convention internationale des droits de l’enfant ?
La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) est un traité adopté en 1989 par l’Organisation des Nations Unies, dont l’objectif est de reconnaître des droits spécifiques aux enfants et de les faire respecter.
En 2015, la santé mentale a été incluse dans les objectifs de développement durable ODD 3 (cibles 3.4 et 3.5) qui vise à donner aux personnes les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être à tous les âges.
La CIDE n’a pas d’article spécifiquement dédié à la santé mentale, mais ce sujet traverse de nombreux droits, car c’est un aspect important du bien-être des enfants et des jeunes :
Article 6
Article 24
Article 29
Les actions de l’UNICEF
L’UNICEF appelle le monde à s’engager, à communiquer et à agir de manière à promouvoir la bonne santé mentale de chaque enfant, à protéger les enfants vulnérables et à prendre en charge les enfants confrontés aux problèmes les plus graves. Voici les recommandations de l’UNICEF pour améliorer la prévention, la protection et la prise en charge de la santé mentale des enfants et des adolescent·e·s :
- Garantir l’accès à des soins de qualité en évaluant mieux les besoins, en renforçant l’offre de soins et en levant les barrières financières
- Prévenir les troubles en accompagnant mieux les parents, notamment dans les moments de fragilité (petite enfance et adolescence), et former et accompagner les acteurs médico-sociaux travaillant directement avec les jeunes
- Favoriser la coopération entre les institutions et les acteurs pluridisciplinaires mobilisés sur la santé mentale et au bien-être des jeunes, en particulier en faveur des jeunes plus vulnérables (enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance, en situation de précarité, mineurs non accompagnés, justice des mineurs…)