COVID-19 : Comment les jeunes vivent la pandémie à travers le monde
Tour du monde de la situation pour les jeunes avec l’UNICEF !
France
Depuis le 17 mars 2020, la France est en confinement. Ce confinement a entraîné la fermeture tous les établissements scolaires et l’apparition des cours en ligne, la fin des rencontre entre ami.e.s et des loisirs à plusieurs. Les déplacements sont très réglementés et limités à des raisons impérieuses. On doit avoir une attestation pour sortir en cas de contrôle par la police, et la sortie ne peut pas dépasser une heure. Les jeunes voient leur quotidien très impacté par ces mesures, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur leur santé mentale. Mais beaucoup d’entre eux sont actifs dans la lutte contre le COVID-19 ! Ces engagements se manifestent de différentes manières. Les jeunes ont par exemple largement contribué à la lutte contre les fausses informations sur le COVID-19 sur les réseaux sociaux. Certains ont également décidé de s’engager auprès d’associations. D’autres ont préféré rendre des services à leurs entourages (familles, proches, voisins…) .
Côte d’Ivoire
Depuis le 22 mars, les autorités ivoiriennes ont décidé la fermeture aux personnes des frontières terrestres, maritimes et aériennes. Un couvre-feu est également instauré entre 21 heures à 5 heures. La circulation des personnes entre le Grand Abidjan et les autres villes du pays est interdite, exception faite pour ceux qui disposent d’une autorisation. Les jeunes en Côte d’Ivoire sont particulièrement impliqués dans la lutte contre le COVID-19 : plus de 700 jeunes ont été formés à distance par l’UNICEF pour lutter contre les fausses informations. Cet engagement des jeunes se fait grâce à U-Report, un outil de communication et de mobilisation sociale pour les jeunes, qui permet aussi d’informer la population par sms en cas de crise. En effet, en Côte d’Ivoire près de 2 millions de jeunes sont U-Reporters.
Jordanie
Dans ce pays du Moyen-Orient, tous les vols au départ et à l’arrivée sont suspendus depuis le 17 mars. Les autorités jordaniennes ont mis en place un couvre-feu, la circulation des personnes est interdite entre 18 heures et 10 heures.. En Jordanie aussi les jeunes sont mobilisés : soixante jeunes travaillent avec l’UNICEF pour développer des messages sur le Covid-19 destinés aux jeunes, et plus de 30 000 jeunes volontaires se sont inscrits sur la plateforme Nahno, développée par UNICEF Jordanie, et qui permet aux volontaires de proposer du tutorat, un soutien pédagogique, des services pour les jeunes en situation de handicap, etc. Il existe également un « Défi Jeunesse en Ligne » qui consiste à engager les jeunes pour lutter contre les fausses informations sur le Covid-19.
Roumanie
Les liaisons aériennes commerciales de et vers la Roumanie sont suspendues avec plusieurs pays. Toutes les personnes arrivant en Roumanie depuis certains pays sont obligatoirement mises en quarantaine pour une période de 14 jours. Il est interdit de quitter son domicile sauf autorisation. Plusieurs communes sont placées en quarantaine stricte. Le Conseil des enfants de Roumanie a mis l’accent sur la continuité éducative durant la crise du Covid-19, c’est-à-dire la possibilité de poursuivre son éducation malgré la fermeture des établissements scolaires alors que de nombreux jeunes n’ont pas accès à des ordinateurs. Le 14 avril dernier, ses membres se sont entretenus avec le représentant de l’UNICEF en Roumanie via la page Facebook de l’UNICEF pour parler de ce sujet. « Cette crise sera une opportunité pour l’humanité de comprendre que nous devons protéger le monde, moderniser le système éducatif, trouver de nouvelles façons d’apprendre » indique Anda, 15 ans.
Bhoutan
L’entrée des étrangers au Bhoutan a été suspendue début mars. Toutes les conférences et séminaires internationaux prévus les prochaines semaines ont été reportés. Les écoles et institutions publiques ont été fermées. Répondant à l’appel d’UNICEF Bhoutan plusieursjeunes ont raconté leur histoire sur le COVID-19 et les impacts sur leur quotidien. Voici le témoignage du jeune chanteur Sonam Wangchen, ambassadeur UNICEF : « Le coronavirus nous affecte tous, et il a changé notre manière de vivre. Beaucoup de jeunes gens ici au Bhutan sont obligés de rester chez eux et sortent rarement. Dans ces circonstances, c’est très difficile de rester productif, mais j’essaie de m’imposer une routine. Et je fais tout ce qui me plaît : faire de la musique, travailler sur mes musiques, je lis beaucoup… ces loisirs m’aident à rester engager et productif. J’essaie aussi de sensibiliser mes grands et mes proches sur les moyens de se protéger contre le virus ».
Pour continuer ce tour du monde, découvre le message d’Élisa (Italie), Lilou (France), Jacob (Pays-Bas) et Sébastian (Roumanie) aux autres jeunes du monde :