Quand des enfants migrants imaginent leur école idéale

A Ivry-sur-Seine, le CHUM est un lieu qui permet l’hébergement des femmes, des familles et des couples migrants qui arrivent sur le territoire parisien et qui sont accompagnés, dans un endroit sécurisé, pour construire leur avenir et la suite de leur parcours en dehors du centre. Par exemple, ils ont accès à des soins, une aide pour trouver un logement, les enfants peuvent aller à l’école…

Nous avons demandé à ces enfants migrants, qui vont à l’école du centre d’hébergement, d’imaginer l’école de leurs rêves. Leur enseignante Somaya explique que « Passer par l’art pour s’exprimer a créé une nouvelle dynamique dans la classe ».
L’une des élèves, Kochi, une jeune Afghane âgée de 12 ans, raconte que pour elle, l’école idéale, c’est celle-ci où elle étudie : « Cette école, c’est la plus belle du monde. J’aime mes professeurs, j’aime le camp et mes copines. »

Pour chaque enfant, l’éducation

A l’occasion de la rentrée scolaire, l’UNICEF rappelle l‘importance, pour chaque enfant, et en particulier les enfants réfugiés et migrants, d’apprendre quelle que soit leur situation et leur parcours : aller à l’école pour apprendre, partager, jouer, être intégré dans un groupe. Grâce à l’éducation, les enfants peuvent exercer leurs autres droits, accéder à la santé, s’épanouir et mieux préparer leur avenir, pour sortir de la pauvreté.

Scolarisé pour la première fois de sa vie, Shahan, un garçon de 9 ans venu d’Afghanistan, raconte les progrès qu’il a accomplis : « dans cette école, j’ai appris à parler français, à écrire, à lire, à utiliser l’ordinateur… j’ai appris beaucoup de choses ».